Aller au contenu

Page:Cottin - Claire d Albe (Maradan 1799).pdf/302

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

pitié ne vous dit-elle rien pour lui, et n’obtiendra-t-il pas une miséricorde que vous ne m’avez pas refusée ?

Pour remplir les dernières volontés de sa femme, M. d’Albe s’informa de Frédéric dans tous les environs, il fit faire les perquisitions les plus exactes dans le lieu de sa naissance ; tout fut inutile, ses recherches furent infructueuses ; jamais on n’a pu découvrir où il avait traîné sa déplorable existence, ni quand il l’avait terminée. Jamais nul être vivant n’a su ce qu’il était de venu ; on dit seulement qu’aux funérailles de Claire, un homme in connu, enveloppé d’une épaisse redingotte, et couvert d’un large chapeau, avait suivi le convoi dans un profond silence, qu’au moment où