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déric ; dans le monde, un convive de plus n’est pas même une différence ; dans la solitude, c’est un événement.
Adieu, mon Elise ; il règne ici un air de prospérité, de mouvement et de joie qui te fera plaisir, et pour moi je crois bien qu’il ne me manque que toi pour y être heureuse.
LETTRE III.
CLAIRE À ÉLISE.
Je suis seule, il est vrai, mon Elise, mais non pas, ennuyée ; je trouve assez d’occupation auprès de mes enfans et de plaisir dans mes promenades, pour remplir tout mon temps : d’ailleurs M. d’Albe devant trouver son cousin à Lyon, sera de retour ici ayant dix jours ; et puis