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Page:Coubertin - Cinq siècles et demi d’activité coloniale (1365-1915).djvu/41

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troisième empire colonial français


1860


Napoléon iii se rend en Algérie et y reçoit le bey de Tunis. Le maréchal Pélissier, gouverneur général. — Reconnaissances de Vincent dans l’Adrar et du lieutenant Lambert dans le Fouta Djallon. — Un gouverneur français est installé à la Nouvelle-Calédonie. — Campagne de Syrie (1860-1861), pour protéger les Maronites contre les Druses.

1861


Fin de l’ancien « Pacte colonial » ; plus de privilèges pour le commerce français aux colonies ; elles sont libres de commercer avec l’étranger, afin d’avoir désormais « l’accès de la voie libérale et féconde ouverte à la France » (allusion au régime établi par les traités de commerce de 1860). — Traité avec Radama ii, roi de Madagascar. — La campagne est reprise en Indo-Chine par l’amiral Charner ; quelques victoires sont chèrement achetées autour de Saïgon.

1862


Tu Duc, empereur d’Annam, cède à la France par le traité de Saïgon, les trois provinces de Mytho, Bien Hoa et Saïgon avec l’archipel de Poulo-Condore et s’engage à verser une indemnité de 20 millions ; heureux débuts de l’administration française sous l’amiral de la Grandière. — Un traité signé à Paris ratifie l’acquisition d’Obock. — Nouveau voyage de Napoléon iii en Algérie.

1863


Fondation de Dakar. — Établissement du protectorat à Porto Novo par entente amicale avec le sou-