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mémoires olympiques

semble : « Oh ! j’ai compris, interrompit-il. Toute la France ! » Et un sourire satisfait indiqua que son patriotisme approuvait pleinement.

Toute la France ! Il y a des mots qui sont à eux seuls une récompense. Et, en effet, dans le programme que venait d’approuver le Président, une fête à l’Hôtel de La Rochefoucauld, donnée par le duc et la duchesse de Doudeauville, une garden-party au château de Maintenon, chez le duc et la duchesse de Noailles, un « manège-paré », offert par le comte Potocki s’encastraient entre les réceptions de l’Élysée, du ministère des Affaires Étrangères et de l’Hôtel de Ville. Il y aurait encore une fête d’escrime au Cercle Hoche, organisée par son président le duc Decazes, une fête nocturne au Bois de Boulogne et une fête d’aviron sur la Seine, données par nos collègues français le comte de Bertier et M. Albert Glandaz, une soirée à l’ambassade d’Allemagne… à quoi s’ajoutèrent plus tard une soirée du comte Brunetta et un dîner original au restaurant des Ambassadeurs, sur invitation du président du Comité américain, le colonel Thompson.

Toute la France… Une représentation de la Comédie-Française, qui faisait partie de nos réceptions personnelles à Mme de Coubertin et à moi, comportait trois étapes de l’Art Français, du « Franc Archer de Bagnolet », à Flers et Caillavet. Tous les programmes ou menus furent gravés par Stern, selon des styles d’époques différentes. La Revue Olympique consacra un numéro à des récits anecdotiques concernant les sites ou monuments parisiens par lesquels passeraient les congressistes, du Bois de Boulogne à la Sorbonne en comprenant Sainte-Clotilde, le Panthéon, l’Élysée, le Trocadéro, les demeures particulières, l’Hôtel de Ville, etc. Enfin, une brochu-