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Ainsi est-il prouvé à nouveau que le secret de vaincre n’est pas dans la seule préparation technique, mais avant tout dans l’état d’esprit et l’unité de résolution morale dont s’inspirent les équipes. Ce thème avait été développé en 1908 par l’évêque de Pensylvanie, haranguant, à Saint-Paul de Londres, les athlètes de la ive Olympiade. Il a été repris magnifiquement par le cardinal Mercier, au service inaugural célébré dans la prestigieuse cathédrale d’Anvers, où le De profundis pour les athlètes décédés et l’habituel Te Deum furent chantés en grande pompe.

Cette inoubliable cérémonie fit naturellement une profonde impression sur les assistants qui emplissaient le temple illustré par Rubens. L’après-midi du même jour, l’ouverture des Jeux au Stade se déroula selon le protocole établi : défilé des athlètes groupés par nations, adresse au roi, réponse du souverain, prononçant la formule d’ouverture, qu’accueillent les trompettes, les salves de canons et l’envolée