Page:Coullet et Juglar - Extraits des enquêtes parlementaires anglaises sur les questions de banque, 1.djvu/44

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tien de notre marine et de notre armée, ainsi que pour nos autres dépenses à l’étranger.

Votre Commission avait espéré trouver un compte de ces dépenses dans la Table publiée par la Chambre mais il s’est produit quelques difficultés qui ont entraîné des délais dans l’exécution. Il résulte d’un relevé, aussi exact qu’il pouvait l’être, des sommes payées pour les dépenses faites à l’étranger en 1793, 1794, 1795, 1796, inséré dans l’appendice du rapport des Lords sur la suspension des payements, que les sommes payées pour cet objet ont été :


En 1793 £ 2,785,252 ;
1794 8,335,59 ;
1795 11,040,236;
1796 10,649,916.


Voici maintenant un relevé de la valeur officielle de nos importations et de nos exportations avec le continent d’Europe, seulement pendant chacune des cinq dernières années :


Importations. Exportations. Balance en faveur
de la Grande-Bretagne,
calculée
en valeur officielle.
1805 £10,008,649 £15,465,430 £5,456,781
1806 8,197,256 13,216,386 5,019,130
1807 7,973,510 12,689,590 4,716,080
1808 4,210,671 11,280,490 7,069,819
1809 9,551,857 23,722,615 14,170,758


Les soldes avec l’Europe seule en faveur de la Grande-Bretagne, ainsi que le montre ce tableau imparfait, ne sont pas éloignés de correspondre avec les balances générales et plus soigneusement établies que nous avons déjà données. Le balance favorable de 1809 avec l’Europe seule, si elle était estimée d’après la valeur actuelle, serait plus considérable que la valeur de la même année qui figure au premier tableau général.

Une balance favorable du commerce dans le relevé des importations et des exportations, présenté annuellement au parlement, est la conséquence très-probable des traites importantes tirées sur le gouvernement pour les dépenses extérieures, parce que ces traites favo-