Page:Courant - Répertoire historique de l'administration coréenne.djvu/259

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Temple des Ancêtres) ;

1222

鐙廛 등전, Tŭngjŏn [Teung tjyen], Marchands d’étriers ;

1223

卜馬床廛 복마상전, Pongma sangjŏn [Pok ma sang tjyen], Marchands de bâts, licous, etc. ;

1224

牛廛 우전, Ujŏn [Ou tjyen], Marchands de bœufs ;

1225

馬廛 마전, Majŏn [Ma tjyen], Marchands de chevaux ;

1226

猪廛 저전, Chŏjŏn [Tjye tjyen], Marchands de porcs ;

1227

內外貰器廛 내외세기전, Nae-oe segijŏn [Năi oi syei keui tjyen], Loueurs de vaisselle pour les mariages (à Seoul et hors des postes) ;

1228

貰物廛 세물전, Semuljŏn [Syei moul tjyen], Loueurs d’accessoires pour mariages, enterrements, cortèges.


1229

貢人 공인, Kongin [Kong in], Fournisseurs : ces commerçants forment des Associations, Kongbang [Kong pang], 貢房 공방 ; Konggye [Kong kyei], 貢契 공계, qui doivent fournir aux administrations spéciales (n° 126), les objets de tous genres nécessaires au Palais et aux yamens ; ils sont payés très irrégulièrement et ils tirent eux-mêmes ces marchandises des magasins dont la liste est plus haut.

1230

客主 객주, Kaekchu [Kăik tjyou], Courtiers entrepositaires : ils existent à Seoul et en province et servent surtout d’intermédiaires entre les acheteurs et les Colporteurs (n° 1231). Leurs maisons ont reçu dans ces temps derniers le nom de Maisons de réunion, Kyunp’yŏng hoesa [Kyoun hpyeng hoi sya], 均平會社 균평회사.

1231

負商 부상, Pusang [Pou syang], Colporteurs : ils sont fort nombreux et achètent dans les provinces toutes sortes de marchandises qu’ils vendent par l’intermédiaire des Courtiers (n° 1230). Endurcis à la fatigue et habitués au danger par leurs courses à travers les campagnes peu sûres, les Colporteurs ont utilement servi le Gouvernement lors de l’invasion mantchoue au XVIIe siècle et, en 1866, au moment de l’expédition française, en portant le riz destiné aux troupes, tandis que les services officiels étaient incapables de fonctionner. Ils ont aussi gagné la faveur royale qui les a laissés former une société d’abord demi-secrète, destinée à la protection mutuelle des membres de l’association ; ils ont adopté des marques de reconnaissance, des formules de salut spéciales, un langage à part ; ils se traitent tous de frères et ne reconnaissent entre eux aucune distinction de caste ; ils ont un signe de ralliement, sabal t’ongmun [sa pal htong moun], 沙鉢通文 사발통문, au vu duquel ils se réunissent à un endroit