Page:Courier Longus 1825.djvu/237

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
237
NOTES.

Je ne suis roi ne prince aussi ;
Je suis le sire de Couci.

Et dans l’épigramme de Marot : « Adonc, répondit l’épousée, je ne vous ai pas mors aussi. » C’est l’italien ne anche.

P. 82, l. 9. « Je vous ferai tous abymer… si tu ne rends… Chloé aux Nymphes à qui vous l’avez enlevée. »

Ces changements de personne, comme tous les anciens critiques l’ont remarqué, donnent au discours un mouvement vif et naturel qui peint la passion. Démosthène en est plein, et passe souvent du tu au vous dans la même phrase. Il y a quelque chose de semblable dans cet endroit de Racine :

N’en doute point, j’y cours, et dès ce moment même.
Bajazet, écoutez, je sens que je vous aime,
Vous vous perdez.

P. 83, l. 15. « Sans broncher… »

Οὐκ ἐξολισθαίνοντα τοῖς κέρασι τῶν χηλῶν. Brunck trouve étrange qu’on dise τὰ κέρατα τῶν χηλῶν. Le manuscrit de Florence porte : τοῖς κέρασι τῶν βοῶν. Peut-être y avoit-il τῶν ποδῶν.

P. 84, l. 17. « C’étoit environ l’heure… »

Amyot affoiblit l’expression en traduisant, « en-