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LES CADETS DU BRABANT

elle avec ingénuité. À ta place, moi je ferais tout de même venir M. Buysse. Voyons, pourquoi est-ce que tu es toujours de si mauvaise humeur depuis quelque temps ?

Le front de Kaekebroeck se rembrunit :

— Pourquoi je suis de mauvaise humeur ? Ma foi, tu m’en demandes beaucoup trop… Est-ce que je sais ? Mais, sois tranquille, ça se passera.

Hé oui, qu’est-ce donc qu’il avait cet excellent Joseph Kaekebroeck, lui toujours si sociable, si gracieux à tous, si rond, si paterne même jusque dans ses involontaires brusqueries ?

Il s’ennuyait tout bonnement et pour la première fois de sa vie. Libre, indépendant, au-dessus de la politique, du négoce et de