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LES CADETS DU BRABANT

— Pauvre homme ! murmura Adolphine quand elle eut achevé à son tour la lecture de la supplique. Allons Joseph, il faut qu’à même faire quelque chose pour le vieux Flip ! Ça serait si gai de venir à son secours et de refaire avec lui une belle société comme celle de Mosselman !

Kaekebroeck songeait. En vérité, l’idée commençait à lui paraître assez séduisante. Un petit levain d’ambition travaillait en lui. Il allait pouvoir se dévouer de nouveau au succès d’une noble cause… Et puis, pour tout dire, un brin de vague jalousie l’énervait parfois contre ce Ferdinand Mosselman qui associait avec tant d’élégance l’instinct du négoce au noble goût de la musique. Son ami ne prenait-il pas un peu trop d’importance ? Vraiment, il devenait ennuyeux avec sa Cécilienne.