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LA LIGNE DES HESPÉRIDES

qu’elle ne parlât pas l’anglais more fluently, ou qu’il ne sût pas mieux le danois.

Alors, il me désigna le piano à queue qui occupait une place d’honneur dans la salle :

— Ce monstre va se réveiller demain sous les sonates et les songs. Puisque vous êtes musicien, ces dames ne manqueront pas de vous mettre à contribution. Il faudra les accompagner…

Devant mon geste de récusation :

— Hé, vous le ferez de bonne grâce, je vous assure. Est-il possible de rien refuser à miss Rositer ! Ah, je vous envie, jeune homme !

Il soupira comme on soupire à cinquante ans, c’est-à-dire lorsqu’on est bien persuadé que l’on a cessé de plaire.

Good night, fit-il en se levant brusquement. Rêvez tandis que je vais faire ma ronde…