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LA LIGNE DES HESPÉRIDES

que c’était le premier babillage après une longue séquestration.

Bref, il avait été charmant et s’était souvenu à propos de sa qualité de français. Peut-être bien que certaines dames n’étaient pas étrangères à ce changement d’humeur ; il avait en effet paru tout de suite subjugué par la noblesse de Mme  Rositer autant que par la grâce enjouée de sa fille…

— Vous le voyez, conclut Mrs  Clift, je suis pour peu de chose dans cette cure merveilleuse.

Et avec un sourire de résignation qui rendait sa laideur vraiment sympathique :

— Comprenez du reste que dans ces maladies du cœur, je ne puis être, moi, qu’une modeste infirmière. Mais je sais les calmants, les baumes… Par bonheur, ils se trouvaient justement dans mon nécessaire. Miss Helen les a merveilleusement appliqués. C’est elle qu’il faut surtout remercier…