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Page:Courouble - Madame Kaekebroeck à Paris (La famille Kaekebroeck), 1910.djvu/15

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Mme KAEKEBROECK À PARIS

lentes à se disperser dans l’atmosphère où la brise passait comme une douce caresse.

Soudain Joseph s’exclama :

— Des hirondelles ! Des hirondelles ! Viens vite voir, Adolphine…

Elle accourut du cabinet de toilette, presque nue, une épaulière de sa chemise glissée sur le bras, ses beaux cheveux fauves ruisselant sur le dos, telle Geneviève de Brabant.

— Où ça donc ?

Il les montra qui tournoyaient d’un vol preste, tantôt planant, tantôt brisé, au-dessus du vieux beffroi de Ste-Catherine.

— Je les vois, je les vois !

Ce furent des exclamations de plaisir et d’attendrissement. Elle avait passé le bras autour du cou de son mari et s’extasiait au spectacle de ce ciel lumineux et magnificent.

Tout de suite, elle pensa à Albert et à Hélène :

— Comme je suis contente de ce soleil ! Les pauvres petits vont enfin pouvoir sortir…