Page:Courouble - Madame Kaekebroeck à Paris (La famille Kaekebroeck), 1910.djvu/17

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
13
Mme KAEKEBROECK À PARIS

jour sous la galopade effrénée des enfants qui jouaient au premier étage. Et il pestait contre les poëles qui ne chauffaient pas, contre les fenêtres et les portes qui jointaient mal, contre toute cette vieille maison dont les accommodations surannées n’étaient plus à la hauteur du confort moderne.

Même les attentions d’Adolphine, sa mine désolée et compatissante, ses tendres soins n’étaient plus qu’importunités qui le jetaient dans un énervement furieux.

La jeune femme avait tout supporté avec cette admirable patience des cœurs aimants qui savent comprendre et excuser la rudesse des malades. Elle y avait d’autant plus de mérite qu’elle ne s’était jamais sentie aussi bien portante, aussi avide de tendresse et d’amour.

Adolphine venait d’avoir vingt-huit ans. Aux approches de la maturité, sa beauté res-