Page:Courouble - Madame Kaekebroeck à Paris (La famille Kaekebroeck), 1910.djvu/76

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
72
Mme KAEKEBROECK À PARIS

Elle s’assortit bien vite à cette vie tumultueuse et se promena dans Paris comme chez elle.

Du reste, il n’est point de milieu où un Bruxellois, à plus forte raison une Bruxelloise, puisse rester longtemps étranger. Partout, il se ressaisit promptement, recouvre son aplomb, ses libres allures, quand même il tomberait chez les Papous ou les Chérokees, peuplades plutôt ahurissantes.

Dès le lendemain, Adolphine assurait « qu’elle n’aurait pas été gênée de se débrouiller toute seule » dans cette grande ville. Elle fanfaronnait, grisée par ce mouvement, cette foule, cette fête splendide de couleur et de vie.

Au surplus, rien ne divertissait Joseph comme ces infiltrations parisiennes qui se manifestaient déjà dans le langage de sa femme. Elle s’était d’abord moquée de ces