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Page:Courouble - Madame Kaekebroeck à Paris (La famille Kaekebroeck), 1910.djvu/83

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Mme KAEKEBROECK À PARIS

français, ambrait le cristal du bassin et les perles de son jet d’eau.

C’était le suave après-midi d’automne avec de molles bouffées de parfum.

Adolphine et Thérèse s’assirent non loin de la Gardeuse d’oies, tandis que les enfants poursuivaient vers les « montagnes », sous la garde de Léontine et de Maria.

Les jeunes femmes étaient coquettement habillées ; Thérèse portait une robe de drap vert sombre, qui moulait à ravir ses formes mignonnes et faisait valoir son teint de rose ; un petit chapeau pers, agrafé d’une fleur de chardon en argent, lui donnait un je ne sais quoi de déluré que tempérait cependant la candeur de son regard. Adolphine, grande et plus charnue, avait endossé un long carrick, dont les plis ne dissimulaient à personne un état intéressant de près de cinq mois : car elle portait son « petit Parisien », comme on disait dans la famille.

Les deux amies avaient « tiré leur ouvrage »