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Mme KAEKEBROECK À PARIS

grand’mères et mamans, tandis que les bébés pomponnés se poursuivaient entre les parterres concentriques ou s’écrasaient le nez contre les vitres trempées de sueur, pour voir les grandes formes à tarte de la Victoria Regia.

Quelques gouvernantes, absorbées dans un livre, tournaient la corde à leurs petites maîtresses de leur main libre et machinale.

Dans les enclos contigus, des étudiants, recalés sans doute en juillet, se promenaient le cahier à la main, interrogeant les plantes médicinales.

Un peu à l’écart du bruyant quinconce, dans un chemin discret qui avoisine les maisons de la rue Saint-Lazare, des couples amoureux trouvaient une sorte de retraite sous les bosquets de lilas ou les branches retombantes des magnolias.

C’est la place habituelle des idylles, principalement des liaisons nées sur le tard de la jeunesse ; amants d’un certain âge, contrariés