Non ! Non !
Ôtez-vous de là ! Je tire.
(Tumulte. Les trois personnages hurlent à l’unisson.) |
Boulingrin.
Restez ! Je suis un homme perdu. Je la connais, elle est capable de tout ! Protégez-moi, monsieur des Rillettes ! C’est à ma vie qu’elle en a !… Ah ! la misérable ! la gueuse ! Au secours ! Au secours ! Madame Boulingrin.
Ah ! c’est comme ça ! Vous ne voulez pas vous retirer ? Eh bien ! tant pis pour vous si vous y laissez votre peau ! Il faut que ça finisse ! Il faut que ça finisse ! La mesure est comble ! Gare l’obus ! Des Rillettes.
Monsieur Boulingrin, par pitié !… Madame Boulingrin, je vous en prie !… je ne veux pas mourir encore !… Ah ! mon Dieu, quelle sale inspiration j’ai eue de venir passer la soirée !… |
Oh ! Quelle idée !… (Il souffle la lampe.) Vise-moi donc, maintenant !… (Nuit complète sur la scène, de même que dans la salle, et, du sein de ces ténèbres profondes, surgissent, en hurlements, les phrases suivantes :)