Page:Cousin - De la métaphysique d’Aristote, 1838.djvu/12

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de M. Ravaisson et de M. Michelet, peut les juger lui-même, ainsi que les critiques et les éloges du Rapporteur.

L’Académie des sciences morales et politiques, fidèle à la pensée qui lui avait inspiré ce premier concours, en a ouvert un second sur l’Organum d’Aristote, dont voici le programme :

1° Discuter l’authenticité de l’Organum et des diverses parties dont il se compose ;

2° Faire connaître l’Organum par une analyse étendue ; déterminer le plan, le caractère et le but de cet ouvrage ;

3° En faire l’histoire, exposer l’influence de la logique d’Aristote sur les grands systèmes de logique de l’antiquité, du moyen-âge et des temps modernes ;

4° Apprécier la valeur intrinsèque de cette logique et signaler les emprunts utiles que pourrait lui faire la philosophie de notre siècle.

(Les mémoires doivent être remis à l’Académie avant le 1er janvier 1837.)

Le prix cette fois a été accordé à un mémoire de M. Barthélémy Saint-Hilaire qui, surtout pour l’érudition et pour la critique, mérite une place distinguée. à côté de ceux de MM. Ravaisson et Michelet.

Il ne serait pas juste non plus de passer sous silence les estimables travaux de M. Tissot, qui, dans l’un et l’autre concours, a obtenu une mention très honorable.