grâce treize cent vingt et un, et quand on aime la femme de son ami absent, voilà comment on se débarrasse de ses rivaux !
Misérable !… C’est ainsi que tu crois vaincre ma résistance !… Crois-tu donc que c’est en marchant sur des cadavres que tu arriveras jusqu’au cœur de Catarina !… Je te hais !… Lâche !…
Très-bien !… très-bien !… très-bien !…
Je connais votre opinion sur moi !… Et si je suis venu vous chanter cette barcarolle, c’est une pure concession à la couleur locale… Mais rien ne me coûtera pour me venger de vos froideurs !… J’ai maintenant un otage entre les mains… Dans une heure, j’aurai l’honneur de me présenter à votre boudoir olive… et c’est en grande partie de votre tenue à mon égard que dépendra la vie de ce gentilhomme !…
Lâche !… lâche encore !
Jamais !… Ne le lâchez pas !… Qu’on l’entraîne et que les sombres plombs de Venise se referment sur lui ! Allez ?…
Amoroso !…
Catarina !…
On entraîne Amoroso par la droite. — Catarina se laisse aller comiquement sur la balustrade du balcon, la tête et les bras pendants au dehors.
Tremble, Catarina, tremble de pousser à bout un homme
- ↑ Catarina, Malatromba, Baptiste, Cornarino.