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Cornarino, bas à Baptiste.
Il va chanter son rêve !
Baptiste, bas à Cornarino
Nous avons cinq minutes à nous.
Ils rentrent leurs têtes.
Malatromba.
Ah ! qu’il était doux, mon beau rêve !
Il m’emportait,
Il m’entraînait,
Comme la feuille qui s’élève
Au tourbillon
De l’aquilon !
C’était une retraite obscure,
Où, loin des yeux,
Chantait dans l’ombre et la verdure
Un amoureux
Il ébauchait sa barcarolle
À vos genoux,
Et vous appelait son idole
En vers bien doux !
Ah ! qu’il était doux, mon beau rêve !
etc.
Au commencement du refrain Catarina passe à gauche.
Baptiste, bas à Cornarino reparaissant.
Si on peut jouer ainsi avec les guitares les plus sacrées.
Cornarino bas à Baptiste.
Il mérite la corde.
Malatromba.
Voilà mon rêve. — Êtes-vous charmée ?
Catarina.
Moi, charmée !… misérable !…
Elle repasse à droite et va se jeter sur la porte du boudoir olive qu’elle trouve fermée.