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Baptiste.
Ah ! on cherchera bien longtemps avant de trouver quelque chose qui vaille mieux que ça !
Cornarino.
Dieu ! que ça m’ennuie de sortir aujourd’hui !
Baptiste.
Eh bien, restons, monsieur.
Cornarino.
Impossible !… Les affaires avant tout !… Allons !… (Fièrement, à Malatromba.) Adieu, Malatromba !
Il remonte près des gardes.
Baptiste, se retournant vers Malatromba et du même ton que son maître.
Adieu, Malatromba !
Il remonte près de Cornarino.
[1] Cornarino.
Le ciel ait pitié de mon âme !
Baptiste.
Et de l’âme à Baptiste !
Cornarino et Baptiste sortent par la porte de gauche emmenés par les gardes. — La musique a accompagné tout ce jeu de scène.
Scène IX.
LES DIX CONSEILLERS, debout.
[2] Magnifico.
Ah, çà ! est-ce que nous n’allons pas aller voir ça ?
Malatromba, se levant.
Rien ne presse, seigneur Magnifico. J’ai dit au chef des gardes de ne faire la chose que dans une demi-heure.