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Baptiste, à Cornarino.
Malatromba.
Eh bien ! Tous.
Eh bien ! (Comorino et Baptiste se taisent.)
Malatromba.
Vous ne répondez pas ?… (Il se précipite vers la fenêtre.)
À moi mes gardes !… mes soldats !… mes espions |
(On entend un chœur sourd. Les murs se fendent. Des trappes s’ouvrent. Un à un paraissent des sbires, des espions, des soldats. Les femmes de Catarina entrent par la gauche. Le théâtre se remplit.)
Chœur de soldats.
- Dans Venise la belle,
- Nous faisons sentinelle ;
- Dans tes murs, jour et nuit,
- . Nous nous glissons sans bruit
Chœur de femmes.
- Quel bruit et quel vacarme !
- Pourquoi ces hommes d’arme !
- Jusqu’en notre maison
- Nous assassine-t-on ?
Malatromba.
- Qu’on arrête ces gens et qu’on me les conduise
- Dans le cachot le plus profond
- De la sombre Venise !
Cornarino.
- Pourquoi donc ?
Chœur.
- En prison ! en prison !
- Sans plus de rébellion
- En prison !
Cornarino.
- Pourquoi ce sort ?