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» Donc jeudi, si vous voulez, nous attraperons les Amours Eternelles par les cornes.

» Si M. Catulle Mendès — qui est à Bordeaux, — ne m’eût chargé de surveiller à la Revue (1), je serais moi-même venu vous remercier.

» J’allais oublier, si vous avez la seconde partie des Martyrs ridicules (2) et que vous estimiez qu’il n’y a pas de changement radical à faire, veuillez avoir la complaisance de la remettre (la 2 8 partie seulement) au porteur du présent.

» Tout à vous.

» L. A. Gladex. »

LETTRE DU COLONEL DE LÀ COMBE

Tours, 12 octobre 1857.

« Monsieur,

» Je lis avec un déplaisir, très vif, je vous l’avoue, ce que vous avez écrit sur Gharlet dans votre article inséré dans la Revue européenne du I er de ce mois (3).

(1) La Revue fantaisiste, dont l’original de cette lettre porte l’en-tête.

(2) On sait que les pages de critique intitulées : Les Martyrs ridicules (Œuvres complètes, III), ont servi de préface au roman de Cladel.

(3) Baudelaire, dans un article intitulé : Quelques caricaturistes français , avait qualifié Gharlet de « fabricant de niaiseries nationales » et de « commerçant patenté de proverbes politiques ». Il se rétracta dans son Etude sur la vie et l’œuvre d’Eugène Delacroix, mais trop tard pour que M. de la Combe, mort en 1862, pût se flatter d’avoir