Pendant qu’il préludait sur le pavé de Nanterre à ses destinées administratives et politiques, en tenant les rênes d’un vis-à-vis à sept glaces et en excitant nos laquais à l’insurrection, nous étions parvenues au bord du puits, où j’avalai ma ration d’eau bénite avec une docilité parfaite. Ensuite il était question d’aller rendre graces à Dieu dans l’église paroissiale de Nanterre auprès des reliques de la Sainte, et c’est ici que la chose commençait à devenir sérieuse ; car on doit bien penser que c’était là le véritable et raisonnable motif de notre voyage. Aussi bien nous acheminâmes-nous du côté de l’église avec un recueillement profond, avec cette impression de confiance et d’attendrissement que j’éprouve toujours pour la sainte et vénérable Patronne de Paris.
Il y a, suivant moi, dans la dévotion des habitans de Paris pour sainte Geneviève, quelque chose de particulièrement touchant, de local, et de notoirement vrai. C’est comme un enfant de la paroisse ; on dirait qu’elle est morte hier. Ensuite, c’était une humble fille, une simple villageoise ; on n’a pas dû la flatter pendant sa vie, ni l’exalter injustement après sa mort. Il y a tant de simplicité d’intention, de droiture et d’ingénuité dans cette chronique ! On voit qu’il y a de l’authentique et de l’incontestable au fond de cette légende ! Et de plus, ce tombeau gaulois devant qui tous les chefs sicambres et les
Son jugement porte qu’il touchait une pension sur les biens de la famille de Lorraine dont il avait été le cocher.