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CHAPITRE IX.


Littérature du temps. — Le connétable de Bourbon, tragédie de M. de Guibert. — Jugement de l’auteur sur cette pièce. — Le Duc d’Aumont et Mme de Villeroy, sa fille. — Séance de l’Académie française. — Élection de l’Évêque de Senlis. — Sa réception. — Note sur M. l’Abbé de Pradt. — Citation de l’Abbé de Voisenon. — Discours de Condorcet. — Un opéra de Marmontel. — Un drame de Laharpe. — Protection du Comte de Provence en faveur du poëte. — Citation d’un passage retranché dans Mélanie. — La tragédie de Manco-Capac. — Citations d’Helvétius, de Mercier, de Diderot, etc. — Prévision du Dauphin Louis IX. — Oraison trouvée dans ses heures. — Passage d’un sermon de l’Abbé de Boismont. — Un possédé. — L’Exorcisme.

Je ne vous parle pas souvent de littérature, parce que je n’aimais guère m’occuper de celle de ce temps-là, qui m’ennuyait ou me déplaisait mortellement. Il me fallut assister au château de Versailles à la représentation d’une tragédie qui me fit éprouver l’un et l’autre, et c’était la trahison du Connétable de Bourbon qui se trouvait en scène. Les répétitions de cette pièce venaient d’être applaudies au théâtre de la Comédie française avec un enthousiasme, et l’on pourrait dire un sentiment d’hostilité sans pareil. Elle était annoncée, comme un effort