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BIBLIOGRAPHIE 103

dispensent presque de toutes les autres. — Les scolies B de Venise sont d'une médiocre utilité.

Le groupe des Petites scolies comprend la principale partie de celles qui étaient seules connues avant la découverte de Villoison (Scolia minora, brevia, vetusta) ; on les appelle aussi Scolies de Didyme ; mais elles ne sont en aucune façon l'œuvre de Didyme Chalcentère, et elles n'ont d'autre titre à être ainsi désignées que la reproduction plus ou moins exacte de quelques remarques de ce grammairien. Edition princeps, due à Jean Lascaris, in-folio, Rome, 1517.

Mentionnons enfin toute une série de scolies addition- nelles, généralement de très médiocre valeur : les Scolies du manuscrit de Townley, celles de Leipzig qui vont jusqu'au livre XVII, celles de Moscou, de Leyde, du manuscrit Har- leyen, etc. Récemment encore, en 1875, M. Tabbé Duchesne a découvert un certain nombre de scolies nouvelles au mo- nastère grec de Vatopédi. — Bekker a publié à Berlin, 1827, en 3 vol. in-4®, la collection des Scolies sur l'Iliade^ avec le Lexique d'Apollonius le sophiste et des index complets. Plus récemment, G. Dindorf a donné une nouvelle édition des sco- lies grecques sur le même poème, Scholia graeca in Iliadem^ 4 vol. in-8, Leipzig, 1875-1877.

A côté des scolies proprement dites, il convient de signaler ici les travaux de quelques critiques anciens, qui en sont indépendants : les Recherches homériques de Porphyre ('OfAYipixà 2;tiTTQ(xaTa), dont une édition complète a paru récem- ment [Porphyrii quaestionum homericarum ad Iliadem per- tinenlium reliquias collegil H. Schrader, in-8**, Leipzig, 1880-82) ; — l'abrégé d'un ouvrage du grammairien Zénodore (date inconnue), intitulé Twv Ttepl cwvtjôeia; ^TriTOfAr^ ; cet ouvrage comprenait dix livres ; l'abrégé que nous possédons a été retrouvé en 1868 par le savant français Em. Miller et publié par lui dans ses Mélanges de littér, grecque^ Paris, 1868; — le volumineux et indigeste commentaire d'Eustathe, qui fut archevêque de Thessalonique au xii* siècle (IlapexëoXal el; n^v 'Ojx-^pou 'OSudffS'.av xa\ 'IXiaSa) ; la partie relative à V Iliade a été publiée par Stallbaum, 4 vol. in-4«, Leipzig, 1827-1830; — enfin le fragment du commentaire de Jean Tzetzès (xii*

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