Page:Croiset - Histoire de la littérature grecque, t1.djvu/468

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

'»u CBAftnE mi ^ wymxz et les bomèmsdes

fut 4^ dfi4^r Xth^wi:^ fuM texte àéimlûi des poésies h/pm^riqnfr^, Utxt^ qaî serait împ>9ê aux riiapsodes ^ qui d'aif leuni «e recommanderait de loi-méme par M fçntnd^ autorité. Poor le constitoer. il forma une commi.^ion, dont le principal personnage fut le poète Onomacrite d'Athènes ^ On devine au trarers 4en légendes ce qui dut se passer^. La commission appela a elle les rhapsodes les plus renommés : elle les écouta, elle fit écrire les deux poèmes entiers HOU5!» leur dictée, et son trarail propre consista sur- tout à les mettre d'accord. V Iliade et YOdyssée étaient Pilori» achevées depuis bien longtemps, mais comme on ne les récitait guère que partiellement, bien peu de personnes savaient au juste ce qu'elles conte- naient. Certains morceaux de mérite inférieur, comme la Dolanie par exemple, étaient considérés par les xmii comme authentiques, par d'autres comme étran- gers au poème primitif. Voilà comment on a pu dire que Pisistratc les avait introduits dans VIliade. En fait, il était impossible qu'une commission s'entendit pour une fraude de ce genre. Le rôveur mystique Onoinacrilo, qui avait composé de fausses poésies

��rijjiiii C'ioqiictilia lillori» iiistructiorfuit quam Pisislrali, qui primus llotiicri lihroM, (!()tifu8(>s aDlea, sic disposuissc dicitur, ut hudc liabrtiniM? — Pausan., VII, 26. — Elien, Var. hist., XIII, 14. — LihatiiuM, SocratiH apoloi^ia^ t. III, p. 25, Reiske. — Suidas, Ofxrjpo;. — ICiiNlnlIir, Comm. sur l'Iliade^ I. I, v. 1 et 1. X, v. 1.

1. S<M»li(î (le Tz(.'t/.«'H, publiée en latin par Ritschl {De bibliothecis alrxandriniH vX Coroiiar. disputât, de biblioth. alexandrinis deque Pisistnili ruris homericis) et en grec par H. Keil, Rhcinisch. iyiusrum^ 18 '18. Len aiilreH commissaires nommes sont Zopyrc d'Ili'i'iM'lôe, Orpliôi^ de (à'otone et un certain Conchylos ; la lecture i|(* rr dernier nom ent incertaine.

2. On piMit voir ces légendes dans deux scolies sur un ouvrage ilo DiMiyi* do Thrace [Anccdota graeca de Villoison, t. II, p. 182).

��� �