Page:Croiset - Histoire de la littérature grecque, t2.djvu/221

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S'ÇROPHÇS 9t^

ry^hniîqi^^s porta d'ecribléo. à 1% Rçjffeçtiç^ 1q gftftçç ^, l*ode légère . Chac\inç[ des deqx ^tropjiçs éta^( çMç- maate. Plus ample qi^e le distique élégiaque, pt^^is formée de vers plus courts, çt paç cofl^équeqt pitus ç^qu- ple et plus variée, elle convenait à merveille h ift ch^n* soi^ : elle avait, à la fois dq la grâce et. 4q )a ferme.^^; elle était pe^rfaitement élégai^te. Ls^ pensée d'aj^ui^^ soutenue par la strophe, n'y était ps^s prisonnière : çllg pouvait, comme toujours en Grèce, e.qjamber d'une strp? phe sur l'autre; mais elle aimait à s'arrêter sur ^a cadence des derniers vers ej. ne cherchait pçw d'ordiqft^r© à se répandre plus librement. Le moule était à la mesuf'e d'une émotion vive et naturelle, majs i^qn ^lagnitique e\ grandiloquente. Même quand les progrès 4vi lyrisme (Jl'api- parat eurent conduit l'ampleur de la grande strophe chorale jusqu'au dernier terme, la courte strophe 4^8 Lesbiens ne sembla jamais surap^ép, : elle rest(a |a forqie. naturelle de l/od.e légère, le cadre délicat 4çs Qhgi[^ls consacrés à l'amour et au plaisir, et elle fu( le p(io4è}e préféré d'Horace et des Latins.

Après Alcée et Sappho, Anacréon, leur disciple, QJout^ de nouvelles formes rythmiques au trésor antérieur. Les principales de ses créations se rattachent à Iç^ ppésie logaédique ; nous en parlerons plus ^pin. Disons seule- ment tout de suite que chez Anacréon, comme c|iez ses maîtres et devanciers, l'ode légère gc^fde en général dans sa structure rythmique le même caractère de brj^- veté, de simplicité élégante qu'elle avait 4ès le d^but; ^1 arrive même parfois qu'elle l'exagère, et qu'elle ^^çnlfi) par une sorte de raffinement, au delà des deux Ijpg? rythmiques que nous venons 4*^tudier: c'est ftiflsj flH^Ue emploie volontiers des systèmçi^ coptii^lVis 4? Çi^iples cola très courts, sans aucune différence entre les vers ainsi réunis.

Le dialecte, dans ce genr^ de poèmes» est celui même

Hist. de U Litt. grecque. — T. II. 14

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