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Page:Croiset - Histoire de la littérature grecque, t2.djvu/37

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INSTRUMENTS MUSICAUX 25

même des tragiques grecs, c'était encore la flûte « mince et grêle, percée de peu de trous, bonne seulement pour diriger et soutenir le chant des chœurs : »

Tibia Don ut nunc orichalco viacta tubicquo iEmula, 86(1 tenais simploxque foraminc paiico, Adspirare et adesse choris erat utilis i.

Il y eut aussi, à côté de la cithare proprement dile^ d'autres instruments à cordes, ceux par exemple qu'on appelait sambyx^ barbitos^ pectis, magadis, La sambyx était l'instrument d'Archiloque ; le barhitos, celui des Eoh'ens. On croit y reconnaître des instruments d'ori- gine orientale, plus ou moins modifiés par les Grecs ^. Quelle qu'en fût lorigine, il est évident que c'étaient des instruments surtout locaux , particuliers à certains cantons de la Grèce et à certains genres lyriques, et qui, n'étant jamais devenus d'un usage universel, furent vite négligés et oubliés. Les anciens eux-mêmes, à l'époque Alexandrine, en parlent quelquefois d'une façon assez vague ^.

Les Grecs se servaient de leurs instruments de deux manières différentes, comme les modernes : tantôt en vir- tuoses, sans accompagnement de voix, et tantôt au con- traire pour soutenir les chants d'un soliste ou ceux d'un chœur.

On appelait citharistique et atilétique * la musique pu- rement instrumentale exécutée sur la cithare ou sur la flûte ; on appelait ciiharédie et aulédie ' Tassociation du

��1. Ep, aux PisonSf 202-204. i. Flach, p. 101 sqq.

3. Il Hera question de ces in^itruments avec un peu plus de détail à propos de la poésie iarabique et de la chanson éolionne.

4. KtOapioTtx^, ovXrjTtxi^ ; ou encore «j^iX-ri xiOaptai;, ^iXrj auXTjffi;.

5. KtÛap(i>Sîa, aùXtoS^a.

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