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a62 CHAPITRE VL — LYRISME CHORAL

à Bias, à Ghilon, à Gléobule, et dont il nous reste quel- ques-uns '? Il sufGt de dire qu'ils sont apocryphes. Ce sont peut-être des fragments de scolies attiques où des poètes beaux-esprits se sont amusés à mettre en vers des maximes attribuées à quelques-uns des Sept Sages, mais qui n'ont sans doute, dans la période classique de la Grèce, jamais trompé personne.

Arrivons enGn, après ce rapide souvenir que récla- maient des noms presque oubliés, au plus grand des poètes lyriques grecs, au seul d'ailleurs dont les œuvres se montrent encore à nous dans un élat d'intégrité sufG- sant pour donner à nos appréciations toute sécurité.

1. Bergk, Poet. lyr, gr,, t. III, p. 198 et suiv. (4« éditO-xTous ces fragments ont été conservés par Diogène Laërce.

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