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364 CHAPITRE VII. — PINDABE

Schmid au contraire étudia desmss. nouveaux» mais médio- cres. Les grands travaux sur le texte de Pindare commencent seulement avec l'édition de Heyne (Gœttingen, 1773), revue par l'auteur et fort augmentée en 1798-1799; elle renferme, sous cette nouvelle forme, d'intéressants opuscules de G. Her- mann sur les métrés de Pindare et sur son dialecte; elle est accompagnée des scholies et d'une traduction latine.

Auxix'» siècle, les éditions notables se multiplient. C*est d'abord celle de Bœckh, 2 tomes grand in-8,en quatre parties (Leipzig, 1811-1821), véritable monument, comprenant, outre les scholies et une traduction latine, l'importante dissertation De metris Pindari, qui a fait époque dans les études de métrique ancienne; le commentaire explicatif, très étendu, était dû pour moitié à Bœckh lui-même et pour le reste à Dissen. Celui-ci, à son tour, publia en 1830 une édition explicative. Après sa mort, Schneidewin publia de nouveau son édition (1843-1847), en y ajoutant ses propres observations : Tédition Dissen«  Schneidewin est utile par Tabondance du commentaire.

Les dernières éditions sont surtout critiques : les plus impor- tantes sont : 1° celle de Tycho Mommsen (1864), résultat d'un travail immense de dépouillement des mss. ;2o celle de Bergk, dans le premier volume de ses Poetx lyrici grxci (4« édition, 1884), œuvre de critique pénétrante, mais souvent conjectu- rale ; 3<> celle de Christ, dans la petite Bibliothèque-Teubner (1873), tentative heureuse pour tenir un juste milieu entre Texcôs des conjectures et Texcès de la fidélité aux manuscrits. Ajoutons enfin l'édition anglaise des Olympiques et desPythiques donnée par M. Gildersleeve (Londres, 1885).

Scholies. — Les odes de Pindare avaient été dans l'anti- quité l'objet de nombreux travaux, dus notamment aux édi- teurs et aux grammairiens d'Alexandrie, Aristarque, Aris- todème, Artémon, Chrysippe, Didyme. Leurs noms se lisent encore dans nos scholies. Celles-ci, considérables et impor- tantes (surtout pour les Olympiques et les Pythiques) sont de deux sortes : les unes récentes, remontant au moyen-âge by- zantin, sont surtout l'œuvre de Thomas magister, de Mos- chopoulosetde Triclinios; les autres, plus anciennes et beau- coup plus précieuses, sont en grande partie extraites des commentaires de Didyme et nous apportent un écho intéres- sant des commentaires antérieurs (cf. Lehrs, Die Pindarscho- lien^ Leipzig, 1873).

Les scholies de Pindare ont été publiées par Heyne et

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