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CHAPITRE X

��HERODOTE

��BIBLIOORAPUIE

Manuscrits. Les mss. connus d'Hérodote sont au nombre d*une trentaine. On s'accorde d ranger parmi les principaux : un ms. de Florence (Mediceus ou Laiireiitianus ; biblioth. Lau- rentienne, LXX, 3; x« siècle ; désigné, depuis M. Stein, par la lettre A), un ms. de Paris (Parisinus, V; bibl. nat., 1633; XIII® siècle), et deux manuscrits de Rome (Ange/icani/s on Pas- sioneus, B, bibl. Angélique, C,I, 6; xi« siècle; Vaticanus ou RomanuSj R, bibl. Vaticane, 123, xtv® siècle). Mais on n'est pas encore tout à fait fixé sur la valeur relative de ces mss. ni sur leur parenté exacte. M. Stein, après M. Abicht, ac- corde le premier rang aux mss. A et B, presque identiques, et qu'il croit les plus voisins de l'archétype. M. Gobet (Mné- mosyne, nouv. série, t. X, p. 400 et suiv.), M. Gomperz {Mém. Acad, Viennej t. CIII, p. 149 et suiv.), et, plus récemment, M. Desrousseaux (Morceaux choisis d'Hérodote ^ p. x-xi), ont exposé l'idée que le Romanus n'était pas mis î\ son rang. M. Desrousseaux a fait une étude approfondie de la question, et collationnéeu outre le ms. UrbinaSt 88 ; mais les résultats de ses recherches n'ont pas encore été complètement publiés ^ — Les mss. d'Hérodote contiennent fort peu de scholies.

Editions. Au xvi° siècle, édition pn/iceps d'Aide Manuce, Ve-

1. Voici, sur ce sujet, une note très précise que M. Desrousseaux veut bien me faire parvenir : ^ « Dans un mémoire présenté :\ l'Académie des Inscriptions et Belles-Leltros en 1887, j'ai lAchè d'é- tablir que l'on doit prendre comme base du texte deux mss. perdus, mais dont on peut assez facilement reconstituer les leçons au moyen des copies qui nous en restent. L'un, qui semble avoir

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