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Page:Croiset - Histoire de la littérature grecque, t2.djvu/569

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BIBLIOGRAPHIE 557

nise, 1502, in-foL, d'après trois mss. médiocres; édition d'H. Estienne, Paris, 1570 (améliorations de détail, surtout conjectu- rales). — Au XVII" siècle, édition de G. Jungermann, Franc- fort, 1608 (établissement de la division actuelle en chapitres). — Au XVIII* siècle, édition de Gronovius, Leyde, 1715 (pre- mière collation du Mediceus); Valckenaer et Wesseling, Am- sterdam, 1763 (grande édition avec notes variorum^ critique verbale pénétrante). — Au xix* siècle, éditions de Schweig- haBuser, Paris et Strasbourg, 1816 (collation du Floreiitinus C, commentaire abondant); Gaisford, Oxford et Leipzig, 1824- 1826 (collation du Sancroftianus) ; Bfehr, Leipzig, 1830-1835 (sou- vent réimprimé); Dinforf, Paris, 18i4 (Bibl.Didot; améliora- tions de détail); Bekker, Berlin, 1845 (2° éd.); Krûger, Leip- zig, 1855-1857 (bon commentaire explicatif); puis les éditions d'Abicht et de Stein qui ouvrent une nouvelle période dans rhistoire du texte d'Hérodote. M. Abicht avait le premier signalé le Mediceus comme le meilleur de nos manuscrits (PhilologuSy t. XXI, p. 79 et suivantes). M. Stein, après quelques hésitations, le suivit. En 1869, parurent à la fois une édition critique de M. Abicht (Leipzig) et une autre de M. Stein (Berlin), celle-ci tout à fait considérable par l'étendue et la précision des collations de manuscrits. Déjà M. Abicht et M. Stein avaient donné d'excellentes éditions exégétiques et scolaires (Stein, 1852-1862; Abicht, 1861-1866) : ces éditions, plusieurs fois réimprimées et corrigées, restent les meilleures en ce genre que nous ayons pour Hérodote. A signaler aussi rédition sans notes, mais avec choix de variantes et index des noms propres, publiée par M. Stein à fierlin, 1884.

Traductions. La vieille traduction latine de Laurent Valla (1474), antérieure à toutes les éditions imprimées, mais faite

remonté au ix« siècle, est représenté par le Laurenlianus A et VAn- gelicanus B. L'autre était probablement du xii^ siècle : on peut lo reconstituer au moyen de doux familles de mss., la première formée par le liomanus l\ (incomplet du v® livre) et VUrbinas r (pour les sept derniers livres ; les deux premiers et une grande partie du troisième y proviennent du ms. d), la seconde par le Sancroftianus S et le Vindobonensis V. Ce second ms. donnait un texte défiguré par des incorrections et des lacunes, mais d^ine tradition plus pure que le premier. Un certain nombre de mss. appartenant à la première classe ont été revus et corrigés au moyen d'exemplaires de la seconde ; les copies qui en dérivent présentent un texte mixte^ par- ticipant des deux classes à la fois. »

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