Page:Croiset - Histoire de la littérature grecque, t3.djvu/176

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

toutes les conjectures de quelque valeur qui ont été proposées pour la restitution du texte.

Outre les éditions complètes, il a été publié un grand nombre d’éditions des pièces séparées. Nous ne pouvons les énumérer ici. Rappelons seulement celle des Euménides d’Otfr. Müller (Göttingen, 1833), accompagnée d’une remarquable dissertation, souvent citée, sur la mise en scène et la composition de cette tragédie. — La plupart de ces éditions partielles ont été faites en vue de l’usage des classes.

Les fragments d’Eschyle se trouvent dans la plupart des éditions complètes précédemment citées. Voir en outre, en tête du chap. II, la bibliographie pour les recueils généraux de fragments des tragiques grecs.

Lexiques. Notons d’abord ici le lexique de Fähse, commun aux trois tragiques (Lexicon græcum in tragicos, 2 vol. Primislaviæ, 1830-32) ; puis les lexiques spéciaux à Eschyle de Linwood (Londres, 1843) et de Wellauer (Leipzig, 1830 ; formant le tome III, en 2 parties, de son édition). En raison des corrections apportées au texte, ces ouvrages ont beaucoup vieilli. Le seul lexique dont on se serve aujourd’hui est celui de Dindorf (Lexicon Æschyleum, Leipzig, 1876).




sommaire


I. Vie et caractère d’Eschyle. — II. Ensemble de son œuvre. Ce qui en reste. — III. Ses idées religieuses et philosophiques. — IV. Comment Eschyle conçoit la tragédie. Structure de ses pièces au point de vue théologique et au point de vue dramatique. — V. Grandeur et simplicité des personnages. — VI. Le poète lyrique. — VII. L’écrivain. — VIII. Influence d’Eschyle.


I

Trois noms dominent l’histoire de la tragédie grecque au Ve siècle : ce sont ceux d’Eschyle, de Sophocle et d’Eu-