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CHAPITRE VII

��EURIPIDE

��BIBLIOGRAPHIE

Manuscrits. Les manuscrits d'Euripide n*ont été classés mé- thodiquement que depuis 1855, grâce au travail de Kirchhoff. M. Weil, dans Vlnlroduction qu'il a mise en tête de son édition de Sept tragédies d'Euripide (Paris, 1868), les divise en deux classes.

Les mss. de la première classe dérivent, dit-il, d'un exem- plaire qui contenait les neuf pièces suivantes : Ilêcube^ Oreste, les Phéniciennes^ Médée, Hippolyte, Alceste, Andromaque^ les Troyennes et Rhésos. Parmi ces mss. il faut distinguer : 1° le Marvianus (n© 471 de la bibliothèque St-Marc à Venise), du XI ic siècle, qui ne contient plus aujourd'hui qxx'Hécube, Oreste, les Phéniciennes, AndromaqueQi la plus grande partie d'IJippolyte ; c'est le meilleur de tous; — 2» le Vaticanus (no 909 de la bi- bliothèque du Vatican), du xii« ou du xiii® siècle, contenant les neuf tragédies de l'exemplaire primitif; — 3o le ms. de Copenhague (n^ 417 de la bibliothèque royale), du xiii® siècle, contenant aussi les neuf tragédies, mais reproduisant pour les trois premières un exemplaire d'ordre inférieur ; — 4o le ms. 2712 de la bibliothèque nationale de Paris, du xiii® siè- cle également, contenant Hécube, Oreste, les Phéniciennes, An- dromaque, Médée, Hippolyte, — Ces quatre manuscrits et un cer- tain nombre d'autres qui se rattachent au même groupe représentent, pour les neuf tragédies nommées, la meilleure tradition; ce qui ne veut pas dire qu'ils ne renferment encore une grande quantité de fautes graves. Les trois premières piè- ces, Hécube, Oreste, les Phéniciennes, forment ensemble le groupe qui avait fini par être exclusivement étudié dans les écoles du Bas-Empire.

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