mental dans cette partie, et il a déjà été réimprimé deux fois[1].
Les matériaux et les idées qui avaient servi de base à son travail n’étaient pas si particuliers à la généralité de Paris, qu’ils ne pussent aussi être utiles aux provinces voisines ; il les employa de nouveau pour répondre à des questions à peu près semblables, proposées par l’Académie d’Amiens et par celle d’Arras, et il en obtint les mêmes récompenses.
Ces écrits l’ayant fait connaître du ministère, il fut dès lors consulté sur les questions délicates de l’administration, et chargé de plusieurs missions qui exigeaient du talent et de la probité.
M. de Tolosan, intendant du commerce, l’envoya en Angleterre pour y étudier la manière de conduire les moutons à laine longue, et pour tâcher d’en introduire la race dans nos provinces septentrionales ; opération bien importante pour nos manufactures d’étoffes rases, qui tiraient leurs laines d’Angleterre, comme celles de draps les tiraient d’Espagne, tandis qu’il nous aurait été si aisé de faire naître chez nous ces matières premières.
Le gouvernement l’employa ensuite contre un grand nombre d’épizooties ; mission souvent odieuse à ceux mêmes dont elle doit sauver la propriété, lorsqu’elle commence par la destruction des animaux infectés, et toujours pénible dans ces campagnes éloignées où le peuple croupit dans la superstition, la paresse et la mi-
- ↑ Traité des Prairies artificielles ; Paris, 1799, in-8o.