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Page:Cyrille de Jérusalem, Œuvres complètes, trad. A. Faivre, 1844 tome 2.djvu/15

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Nous n’avons pas recours à ces formes oratoires, à ces moyens sophistiques. Ces raisonnements sortis des écoles ne sont ici d’aucune valeur, puisqu’ils sont sujets à contradiction et discussion. Ici, ce ne sont pas des mots auxquels on puisse opposer d’autres mots, de ces raisonnements captieux qu’un esprit-subtil puisse affaiblir ou détruire.
Nous prêchons Jésus-Christ crucifié (1 Co. 1, 23) le même que les Prophètes ont prêché longtemps avant nous. Ainsi, au fur et à mesure que vous entendrez leurs dépositions, retenez-les bien dans votre cœur. Comme elles sont très-nombreuses, et que les bornes de ce discours sont très-étroites, nous n’en ‘produirons qu’un petit nombre ; mais ce seront les plus importantes. Prêtez-moi donc une sérieuse attention. Ce que je vous dirai ne manquera pas de piquer votre curiosité, et vous rechercherez studieusement les autres témoignages que je serai forcé de passer sous silence. Que votre main ne soit pas seulement ouverte pour recevoir, mais qu’elle soit également prompte pour l’action. (Sir. 4, 31.) Et c’est ainsi que Jésus-Christ sera glorifié en science et en œuvres.
Si quelqu’un d’entre vous manque de cette intelligence nécessaire pour me suivre, qu’il la demande à Dieu auteur et source de toutes lumières (Jac. 1, 5) et il la recevra. C’est à vos prières qu’il rendra nos paroles efficaces, et répandra parmi vous qui nous écoutez, le don de la foi.
IX. Mettons-nous donc à la recherche des témoignages contenus dans les Livres saints sur la Passion du Seigneur.