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Page:Cyrille de Jérusalem, Œuvres complètes, trad. A. Faivre, 1844 tome 2.djvu/54

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Jérusalem ne recouvra de la célébrité et de la splendeur que par les pèlerinages et la restauration qu’en firent Constantin et l’Impératrice Hélène, après l’Invention de la Ste Croix. (Voy. Procat. n. 16.) C’est alors qu’elle reprit son ancien nom. (Voy. Eusèbe, lib. aus, Vit. Constant. cap. 32. Socrat. lib. 1, cap. 17.) pro omnibus. Dernier oracle de la Synagogue. (Voy. ce que nous dirons de Jonas, Catéch. xiv, 17.) (Note du Traducteur.)
(C). pag. 17. – Parle au contraire d’un épuratoire en général.
Sur cette difficulté nous ferons observer que le mot grec Choneutérion qu’on lit dans les Septante, se traduit par conflatorium, fourneau à fondre le métal. Mais Aquila dans sa version a traduit l’hébreu par ces mots : πρὸς τὲν πλάστην, ad fictorem, au mouleur, et que nous pouvons rendre aussi par figulum, potier : les plâtriers, les potiers, les statuaires font des statues en plâtre, en argile, qui servent souvent de noyaux au fondeur en métal. La Vulgate a traduit par statuarium, statuaire. Ainsi la difficulté que se fait S. Cyrille me paraît avoir été résolue par Aquila qui ne s’en doutait pas, et par S, Jérôme d’une manière plus lumineuse. (Note du Trad.)
(D). pag. 20. – En firent un présent au roi de Jarim.
Ce passage du Prophète Osée avait déjà été interprété par S. Justin (Dial. pag. 331) dans le même sens que S. Cyrille le fait ici. Ruffin a marché sur les pas de l’un et de l’autre. Tous les trois ont vu, dans les paroles du Prophète, l’envoi que les Juifs firent de Jésus à Pilate et à Hérode. Symmaque dans sa traduction a rendu le mot de Jarim par præsui, préfet, ce qui équivaudrait au Roi-Préfet. Sans le vouloir, Symmaque est entré dans le sens deS. Cyrille. Car, qu’était Hérode ? Un roi placé par les Romains, ad nutum, un préfet décoré du titre de roi. Mais comme le mot hébreu Jarim ou Jarib signifie sylvester, sauvageon, voici sur ce texte le commentaire de Ruffin : Et bene addidit JARIM, quod est sylvester. Non enim erat Herodes de domo Israel nec de vinea ea Israelitica, sed erat sylvester, id est, ex sylva alienigena.
(E). pag. 23. – Fous n’avez pas oublié ce qui vous en a déjà été dit.
C’est peut-être dans une homélie qui n’est pas venue jusqu’à nous, qu’il en a parlé.
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