Page:D'Hervey de Saint-Denys - Les Rêves et les moyens de les diriger, 1867.djvu/109

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et pourquoi l’on ne juge pas bien du temps écoulé en rêve. — Sur le phénomène de l’association des idées. — Que, suivant moi, les rêves les plus clairs seront ceux du sommeil le plus profond. — Art. 6. Du caractère des sensations et des idées pendant les rêves, et des perceptions illusoires en particulier. — Les sensations sont plus vives en rêve qu’à l’état de veille. — Sur les travaux d’esprit qu’on exécute en rêve. — Qu’il faut éviter les distinctions trop subtiles à propos de la classification des rêves. La Sonate de Tartini. — Fait curieux rapporté par Moreau (de la Sarthe). — Les songes pénibles et les songes voluptueux. — Art. 7. Du développement, de la marche et du sujet des différentes espèces de rêves. — Peut-on saisir le point de départ des rêves ? ― Art. 8. Interprétation médicale et classification des rêves. — Le cauchemar. — L’incube. — De la lucidité des somnambules et des hallucinés. — Opinions de Lelut, Maine de Biran, Rattler, Adelon, Brière de Boismont, Muller, Magendie, Bichat, Gassendi, Pierre Leroux.


Je passe à l’article Songe du Dictionnaire des Sciences médicales. L’auteur entre peu dans le cœur de la question. Il s’attache plutôt à définir en quoi le rêve et le songe ne représentent point absolument, selon lui, le même ordre de faits. Le rêve comprendrait toutes les manières de rêver morbides ou non morbides. Ce serait le terme générique. Le mot songe, au contraire, devrait s’employer spécialement pour désigner une espèce particulière de rêves non morbides, « dépendant presque toujours d’une contention d’esprit ou d’une préoccupation morale que le sommeil n’a pas suspendue... Dans les songes la liaison avec