Page:D'Hervey de Saint-Denys - Les Rêves et les moyens de les diriger, 1867.djvu/378

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Ce qu’il faut maintenant, c’est multiplier les exemples, et, ce qui devient de plus en plus difficile, c’est de régler l’ordre dans lequel il est à propos de les présenter.

La première et la plus utile distinction à faire serait celle-ci : Ou le dormeur, dans des conditions de santé parfaite et dans un milieu parfaitement tranquille, rêvera sans subir les influences d’aucune sensation externe ni interne.

Ou bien, au contraire, des perceptions physiques externes ou internes viendront modifier ou interrompre le cours naturel de ses idées.

Au premier cas, la succession des images qui défileront devant les yeux de son esprit devra s’expliquer par la seule association spontanée de ses idées.

Au second cas, il y aura : modification simple dans le cours spontané des idées, et par conséquent du rêve (si les influences internes ou externes ne sont pas assez fortes pour le changer tout à fait) ; ou bien, interruption complète de la trame préexistante et production instantanée d’une nouvelle série de tableaux (si la sensation perçue est assez puissante pour amener ce dernier résultat).

On comprend combien il serait intéressant de pouvoir distinguer ainsi entre le travail de l’esprit