Page:D'Hervey de Saint-Denys - Les Rêves et les moyens de les diriger, 1867.djvu/389

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du Vivarais, d’une part, et, de l’autre, des idées de peinture et de compositions artistiques se rattachant à l’atelier. La second expérience fut à peu près nulle. Un de mes anciens camarades d’atelier se trouvait bien mêlé à plusieurs épisodes d’un rêve confus ; mais je ne parvins pas, je l’avoue, à lire assez clairement dans les opérations de mon esprit pour en tirer des inductions précises. Quant à la troisième expérience faite, on jugera par le récit de mon rêve qu’elle ne pouvait me laisser aucun doute sur l’efficacité des moyens de rappel psychiques que j’avais employés. Je me crois dans la salle à manger de l’habitation vivaraise, dînant avec la famille de mon hôte réunie à la mienne. Tout à coup, la porte s’ouvre, et l’on annonce M. D..., le peintre qui fut mon maître. Il arrive en compagnie d’une jeune fille absolument nue, que je reconnais pour l’un des plus beaux modèles que nous ayons eus jadis à l’atelier. M. D... raconte que la voiture dans laquelle ils voyageaient de concert a versé, qu’ils viennent demander l’hospitalité, etc. ; et le rêve se complique d’incidents divers, inutiles à relater ici où nous n’avons à constater que le rappel simultané de ces deux ordres de souvenirs, ceux du Vivarais et ceux de mon ancien atelier de peinture, devenus solidaires de deux sensations de mon odorat.

À propos de ces incidents accessoires dont nos