Page:D'Hervey de Saint-Denys - Les Rêves et les moyens de les diriger, 1867.djvu/428

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me semblaient le plus nettement appropriées aux diverses questions que j’essayais tour à tour d’élucider. J’ai eu l’occasion d’en rapporter ainsi un assez grand nombre, bien minime cependant comparativement à tout ce que j’ai pu recueillir. Je puiserai donc encore dans mes cahiers quelques relations et quelques notes, les unes venant à l’appui des remarques déjà faites, les autres s’appliquant à des phénomènes psychiques dont j’ai cru saisir le développement et le caractère, mais dont l’explication reste à trouver.

La photographie nous montre aujourd’hui ce que vaut une indication précise, demeura-t-elle inappréciée par celui-là même qui la fournit. Il se publie, sous les auspices de la Société d’Ethnographie, une galerie photographiée de tous les types de la race humaine, à l’aide desquels le physiologiste ou l’anthropologue, le médecin ou l’artiste peuvent aller eux-mêmes à la découverte, grâce à la minutieuse vérité de tous les détails reproduits. Ce que n’eût pas aperçu l’œil de tel peintre dessinant d’après nature, ce qu’eut négligé d’indiquer le crayon d’un autre, ce que n’a même pas soupçonné le praticien qui mit au point la chambre noire peut devenir un trait de lumière pour un observateur plus clairvoyant.

A l’égard de quelques rêves singuliers dont je donnerai l’exacte relation sans explication probante,