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Page:D'Isle - Deux cœurs dévoués, 1875.djvu/125

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DEUX CŒURS DÉVOUÉS.

baisers ses plus tendres paroles, et, après l’avoir reposé sur son lit, elle sortit de la chambre.

Jacques et Germain ronflaient toujours. Louis ne s’affligeait plus ; l’amour de Louise était venu consoler et raffermir son cœur ; il se rendormit avec ce cher visage devant les yeux, et répétant dans son sommeil le nom de sa mère.

Il se réveilla au petit jour, s’habilla à la hâte et vint cogner à la porte de la chambre de Louise.

La porte s’ouvrit aussitôt : Louise, avait moins dormi que lui ; ses yeux fatigués ses joues pâles le montraient assez. Elle était prête aussi et ar-