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Page:D'Isle - Deux cœurs dévoués, 1875.djvu/140

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DEUX CŒURS DÉVOUÉS.

une gracieuse enfant d’environ quatorze ans en descendit.

« Louis, dit-elle en s’adressant au petit berger, nous allons à Lussan : que faut-il dire à ta mère ?

— À ma mère ! répéta l’enfant stupéfait et regardant la belle jeune fille enveloppée comme dans un nuage de soie bleu de ciel ; vous allez la voir, madame ? »

La charmante enfant sourit à ce titre de madame.

« Veux-tu lui écrire ? lui demanda-t-elle ; j’irai te chercher ce qu’il faut pour cela. »

La marquise s’était avancée en ce moment.