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Page:D'Isle - Deux cœurs dévoués, 1875.djvu/146

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DEUX CŒURS DÉVOUÉS.

plaisirs ou à sa parure, c’était seulement si tous ses maîtres rendaient bon témoignage de son application que Mme de Méligny lui accordait cette grâce.

Il se rencontrait bien encore dans son caractère des inégalités et des défauts : une insouciance trop grande, une vivacité d’allures un peu brusque, une fierté mutine qui faisait parfois se froncer, dans un mouvement d’orgueil, ses deux sourcils bruns ; Béatrice n’essayait même pas de corriger ces légers défauts ; elle ne voulait pas faire de sa fille une ombre effacée d’elle-même, et, pourvu