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Page:D'Isle - Deux cœurs dévoués, 1875.djvu/158

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DEUX CŒURS DÉVOUÉS.

plus, les moins riches ont donné moins ; chacun a apporté ce qu’il pouvait ; ce n’est pas beaucoup, madame, mais, si vous vouliez bien l’accepter, ce serait un commencement pour rebâtir leur maison. »

Et le vieillard, qui s’était incliné, tendait à la marquise une lourde bourse de cuir.

Elle se leva alors, les larmes dans les yeux : ce don des pauvres, pour secourir de plus pauvres qu’eux, toucha vivement son cœur.

« Merci, mes amis, dit-elle, tendant sa main au vieillard, qui la baisa respectueusement ;