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Page:D'Isle - Deux cœurs dévoués, 1875.djvu/167

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DEUX CŒURS DÉVOUÉS.

tour de lui pour l’entendre raconter, à sa manière, le triste événement.

« Oh ! madame, disait l’enfant, j’ai eu bien peur. Oh ! si vous saviez, il y avait le feu et je dormais, moi ; et puis je me suis réveillé : on entendait le feu et l’eau qui faisaient un grand bruit ; j’étais tout seul et je ne voyais plus rien, rien du tout, parce qu’il y avait la chambre toute pleine de fumée, et puis alors j’ai crié, et puis je suis tombé par terre, je croyais que j’étais mort et c’était Mme la marquise qui m’a pris dans la chambre au milieu du feu et qui s’est brûlée