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Page:D'Isle - Deux cœurs dévoués, 1875.djvu/184

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DEUX CŒURS DÉVOUÉS.

tudes de l’avenir assiégeant tous ceux qu’il aimait.

Il suivit son chemin sans hâter le pas paisible de son cheval, réfléchissant déjà aux conséquences de tant de choses tristes.

Quand il arriva, il était si pâle, que François Lourdet l’interrogea avec intérêt.

Le pauvre enfant lui apprit, non sans verser bien des pleurs, l’état dans lequel se trouvait son père. Malgré les efforts de Louise pour cacher à ses enfants le danger où était son mari, Louis avait lu la vérité dans les regards de sa mère.

À la fin de la semaine de Noël, Jacques entrait vers huit heures du soir dans la bergerie où Louis sommeillait déjà. Quand il ouvrit les yeux, à l’air égaré de son frère il devina tout ! Les deux enfants se jetèrent dans les bras l’un de l’autre et pleurèrent longtemps.