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Page:D'Isle - Deux cœurs dévoués, 1875.djvu/202

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DEUX CŒURS DÉVOUÉS.

L’espérance, qui soutient tous les cœurs, le conduisait par la main et mettait un baume sur sa souffrance ; elle lui faisait oublier le froid, la faim, la longueur de la route et ses fatigues augmentées tous les jours, pour ne songer qu’à cette bienfaitrice qu’il allait chercher et au bonheur qu’il devait rapporter à sa mère.

Lorsqu’il aperçut l’Arc de triomphe, cette monumentale porte de la grande ville, et qu’après avoir demandé :

« Qu’est-ce que c’est ? »

On lui répondit :

« C’est Paris ! »

Il se sentit plus fort et comme allégé d’un grand poids.

« Enfin, s’écria-t-il, j’y suis ! »